CONAKRY : une ville traumatisée

Apres les énormes blocages, les embouteillages monstres, la plupart des Conakrykaé ont pu se blottir quelque part, en attendant de voir la suite… de nombreux travailleurs n’ont pas rejoindre ce jour leurs lieux de travail. Ils ont été exceptionnellement autorisés à faire du télétravail par leurs différentes sociétés, là où internet le permet.
Quartier Dixinn, face du 28 septembre, ce lundi 20 février 2017. Credit photo:GCI/Tabassy BARO

Une ambiance globalement avec un déficit de flux communicatifs positifs. Tensions sur tensions, rumeurs sur rumeurs, chacun tente de s’informer comme il peut, pour ne point risquer de ‘’mettre le nez dehors’’ vers les zones chaudes de la ville. Quoique …

Cette fois à Conakry, tous les axes se sont pratiquement embrasés à la fois ; Les jeunes ont communiqué par réseaux sociaux interposés pour bloquer la ville. Les barricades ont fonctionné et les menaces d’installer les salles de classes dans les rues et les tables-bancs sur l’autoroute ont troublé les forces de l’ordre. Celles-ci ont donc improvisé la résistance, avec leurs armes favories, les grenades lacrymogènes.

Les jeunes à force de caillasser et les policiers et les gendarmes à force de répliquer à coups de gaz et de tirs de sommation, ont fini par terroriser littéralement de nombreux citoyensm qui ont fini par fuir les rues et fermer magasins et ramasser étals. La ville parait s’être vidée de ses habitants… et pourtant, rien n’est plus faux. Car ici et là, des groupuscules se forment…

Momo SOUMAH pour GCI

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