PALAIS SEKHOUTOUREYAH : le président Alpha Condé face à la presse

"Nous allons faire des efforts pour être proactifs afin que vous n’alliez pas sur des rumeurs, mais vers l’information correcte, en espérant que si vous êtes bien informés, vous donneriez l’information correcte. j’ai fait un pacte avec les paysans en 2011, j’ai fait la même chose avec les orpailleurs, nous allons faire la même chose avec les éleveurs. La presse doit être non seulement un élément d’information mais un élément d’éducation. C’est ça les deux rôles de la presse. Je ne suis prêt à faire un pacte avec vous à vous accompagner, mais vous aussi à vous engager à avoir une presse d’information et d’éducation’’…

Ces propos du président Alpha Condé, lors d’une conférence de presse qu’il a animée vendredi, 17 février 2017 au palais Sékhoutouréyah, semblent inaugurer une nouvelle ère.

L’objectif de cette rencontre avec la presse guinéenne était pour le président guinéen de se pencher sur plusieurs actualités qui défraient  la chronique dans la cité notamment, la grève des enseignants, la problématique de la presse, choix de Tibou Kamara  et d’autres sujets, etc.

Concernant le cas du choix de Tibou Camara comme  son conseiller spécial, le chef de l’Etat, le Pr alpha Condé a indiqué qu’il l’a dit qu’il faut ‘’que la presse puisse bien communiquer, il faut qu’elle soit bien informée. Il faut que les ministres communiquent,  c’est pourquoi j’ai pris Tibou Kamara comme conseiller personnel, pour essayer d’améliorer la communication personnelle du gouvernement et avec la presse, parce que très souvent des désaccords sont basés sur des malentendus. Il est dévolu à la presse de dire au peuple ce qui ne va pas, et de dire à ce peuple d’où nous venons et où nous allons. Vous reprochez beaucoup aussi à la presse de la présidence de ne pas être disponible’’.  

Par rapport à la grève des enseignants, le locataire de Sékhoutouréyah, Alpha Condé a laissé entendre qu’il a fait de nombreuses sous-préfectures et partout où il a entendu les gens lui dire qu’ils n’ont pas d’enseignants ! « Et, il y a même des endroits où les populations sont obligés de cotiser pour trouver un maitre. En 2013, j’ai décidé que tous les contractuels intègrent la fonction publique puisqu’on n’a pas d’enseignants, c’est ce qui a été fait. Ensuite lorsqu’on a négocié de passer à la grille salariale, l’on a conclu avec les syndicats que cela ne doit pas augmenter de salaire même de cinq francs !’’, a-t-il dit.  

«La presse doit refléter la vérité, c’est vrai que peut être de notre côté on ne communique pas correctement,  mais vous aussi parfois vous écrivez du n’importe quoi. Il faut un effort commun. Comme vous vous êtes beaucoup plaint des gens de la cellule de communication, et que vous entendez très bien avec Tibou, je l’ai fait venir peut-être que vous vous comprendrez mieux. Je ne sais pas ce qu’il y a entre vous et les gens à la présidence. Tout le monde se plaint, même ceux qui avaient l’habitude de me fréquenter ont arrêté. Donc ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Comme Tibou est de votre milieu, j’espère que l’absence de communication et de manque de proactivité vont s’améliorer’’, a affirmé le chef de l’Etat guinéen devant un parterre de journalistes.

Léon KOLIE pour GCI

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