
Selon le ministre, ils étaient au nombre de 62.339 candidats, toutes options confondues, à l'attente de leur sort.
Avec un pourcentage d'admission à ''désespérer'', soit 31,53%, avec 19.656 admis toutes options confondues, il ressort que ces résultats, attendus comme le crépuscule au mois de carême, seront sont de la mer à boire pour les candidats malheureux. Voilà en détail, les statistiques d'admission par option :
-Option Sciences Sociales : 31.099 postulants ; admis : 9.008, soit 28,97%
- Option Sciences Expérimentales : 14.492 postulants ; admis : 4.847, soit 33,45%
-Option Sciences Mathématiques: 15.229 postulants ; admis : 2.820, soit 18,52%
Volet Franco-arabe :
- Option Sciences Sociales: 1.285 postulants ; admis : 4.32, soit 33,62%
- Option Sciences Expérimentales: 234 postulants ; admis 87, soit 37,18%
Ces résultats qui foudroient les candidats, sont sans doute, le résultat du séminaire de réflexion des recteurs et directeurs d'universités et instituts, sous la clairvoyance du ministre de l'enseignement supérieur, Georges Gandhi Tounkara. Au cours de ce séminaire, il a été décidé de limiter le nombre d'accueil dans les institutions supérieures, et cela, dans le but d'appliquer strictement, le système LMD (Licence-Master-Doctorat).
Par ailleurs, si cette mesure restrictive est au détriment des candidats, il faut néanmoins, se réjouir du résultat que cela peut apporter. En ce moment, passer au tamis, n'accéderont aux instituts sup, que ceux-là qui le méritent. Mais aussi, il y a lieu d'attirer l'attention des autorités, en particulier, celle de l'enseignement supérieur, de la poussée anarchique, comme des champignons, des universités et instituts privés. Et qui pour la plupart, ne remplissent pas les règles et principes, dignes d'un établissement supérieur.
A rappeler que, tenant compte de la capacité d'accueil et les besoins dans les autres secteurs, les nouveaux promus (bacheliers), se verront orientés, selon les critères d'admission, dans les institutions d'enseignements supérieur et dans les autres établissements techniques et professionnels.
Félicitations, pour les candidats heureux, en les exhortant à plus de sérieux et de persévérance, par contre, encouragements et courages, aux malheureux. Ce n'est pas la fin du monde, dans la vie tout peut arriver. L'échec, n'est point une fatalité, il s'agit de reconnaître ses erreurs et les corriger pour le futur.
Lamine Camara pour GuineeConakry.info