
On ne pourrait nier une certaine sympathie...
Pour les soldats tchadiens cependant, on ne peut pas nier une certaine sympathie avec les ex-membres de la rébellion de la Séléka. En effet, on se rappelle que c’est quand Idriss Déby avait tourné le dos à Bozizé que ce dernier a été renversé. Mieux, certains témoignages avaient clairement laissé entendre que des troupes tchadiennes avaient pris part à l’assaut final contre Bangui en mars dernier.
Par ailleurs, avant le déploiement des troupes françaises, les ex-rebelles se livraient à leurs sales exactions sans être inquiétés alors que les soldats tchadiens étaient pourtant là. Certes, à lui seul, le contingent tchadien ne pouvait pas grand-chose. Cependant, on aurait peut-être aimé en voir les intentions.
Difficile neutralité
Avec un tel précédent, Idriss Déby ne peut pas être surpris par les attaques aussi bien verbales que physiques auxquelles ses hommes font face actuellement en RCA. Et pour ne rien arranger à cette situation, voilà qu’hier un d’entre eux, cédant certainement à la panique a ouvert le feu contre des manifestants pacifiques. Pour les protestataires, c’est là la preuve que le Tchad n’a pas déployé une force neutre!
GCI suit pour vous.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info