
Une ambiance globalement avec un déficit de flux communicatifs positifs. Tensions sur tensions, rumeurs sur rumeurs, chacun tente de s’informer comme il peut, pour ne point risquer de ‘’mettre le nez dehors’’ vers les zones chaudes de la ville. Quoique …
Cette fois à Conakry, tous les axes se sont pratiquement embrasés à la fois ; Les jeunes ont communiqué par réseaux sociaux interposés pour bloquer la ville. Les barricades ont fonctionné et les menaces d’installer les salles de classes dans les rues et les tables-bancs sur l’autoroute ont troublé les forces de l’ordre. Celles-ci ont donc improvisé la résistance, avec leurs armes favories, les grenades lacrymogènes.
Les jeunes à force de caillasser et les policiers et les gendarmes à force de répliquer à coups de gaz et de tirs de sommation, ont fini par terroriser littéralement de nombreux citoyensm qui ont fini par fuir les rues et fermer magasins et ramasser étals. La ville parait s’être vidée de ses habitants… et pourtant, rien n’est plus faux. Car ici et là, des groupuscules se forment…
Momo SOUMAH pour GCI
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