
Quelques automobilistes et piétons osent encore s'aventurer... c'est une ville morte qui n'ose dire son nom.
Le gouvernement a tout à communiquer sur la réalité, afin de rassurer les populations qui se sentent prises en sandwiches dans des manifestations violentes, dont les raisons ne pas toujours celles des enfants qui ne vont pas à l'école depuis deux semaines au moins. Comme d'habitude, des loubards profitent toujours de ces situations confuses pour commettre leurs forfaitures dans la pagaille entretenue.
La cité qui s'embrase pour la réouverture des classes et la satisfaction des grévistes, c'est du pain béni pour certains manifestants qui se mêlent à la foule des protestataires, sans même partager leur cause, juste pour profiter des troubles. Sur le terrain, ces manifestations sont les occasions rêvées d'explosion de toutes les frustrations sociales, alors les pyromanes sont là pour incendier des pneus, des véhicules, etc.
Alors, en l'absence de toute communication officielle sur l'évolution des négociations, les mouvements se sont multipliés à travers la ville, provoquant les embouteillages les plus inimaginables dans une ville en forme de presqu'île exiguë. Pendant ce temps, l'artiste Elie Kamano a été libéré selon son avocat, Salif Béavogui, sous contrôle judiciaire. Ce qui apaise quelque peu la situation incendiaire que vit la capitale guinéenne.
Entre temps, la rencontre des syndicalistes avec leurs bases, a été reportée à cause de l’insécurité ambiante. L’accord dont tout le monde parle est encore virtuel aux yeux des populations guinéennes.
Salématou DIALLO pour GCI
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