
Selon lui, sous le régime colonial, c’est dans cette case à palabre qui pour la première fois, le mot indépendance fut évoqué ; c’est ici également qu’il a été dit que pour accéder à l’indépendance, l’auxiliaire le plus précieux du colon, était le chef de canton et qu'il fallait donc supprimer la chefferie traditionnelle. Pour l’historien, dans cette case à palabre, tout était décoré de l’artisanat peulh, a-t-il ajouté. Il y avait une place pour le gouverneur, pour le commandant de Cercle, mais aussi pour l’Almamy du Fouta, qui se retrouvaient tous une seule fois par an. Et, c’est là qu’ils prenaient toutes les décisions pour perpétuer le régime colonial. Pour terminer, El hadj Ibrahima dira que, le premier président de la Guinée Indépendante, feu Ahmed Sékou Touré avait fait de la case sa résidence privée, qu'il a visité avec certains chefs d’Etats comme Gamal Abdel Nasser, Modibo Keita et Houphouët Boigny.
Pour terminer, El hadj Ibrahima dira que, le premier président de la Guinée Indépendante, feu Ahmed Sékou Touré avait fait de la case sa résidence privée, qu'il a visité avec certains chefs d’Etats comme Gamal Abdel Nasser, Modibo Keita et Houphouët Boigny.
C’est dans cette case que la décision de créer l’Organisation de la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), OERS (Organisation des Etats Riverains du Fleuve Sénégal) au départ, avait été prise en mars 1968.
AGP