
« Libérez Malick Kébé !…», «Ablaye M’Baye…innocent !», lisait-on sur des banderoles et des tee-shirts, imprimés à l’effigie des deux opérateurs culturels inculpés, arborés par des jeunes gens visiblement survoltés. En face d’eux d’autres jeunes hommes brandissant des pancartes exigeant de l’Etat et de la justice, un procès juste pour punir les organisateurs du mouvement dans lequel ont péri les leurs.
En fait, les débats sur l’affaire dite de Rogbané, n’ont pu commencer comme annoncé ce jour. En raison de la sainte pagaille qui a régné tout autour de la salle d’audience. Rien ne se prêtait au calme et à la sérénité que requièrent de tels événements. Le juge n’aura juste eu que le temps de recueillir les avis des avocats sur la nécessité du report ou non des débats. Ce que tous ont unanimement accepté.
La décision du juge a été donc été sans équivoque. Rendez-vous a été pris pour la huitaine concernant la comparution des présumés coupables, parmi lesquels le directeur général l’agence guinéenne de spectacle, Malick Kébé, le directeur général de Meurs Libre Prod, agence organisatrice de l’événement, Ablaye MBaye et autres Habib Diallo, gérant principal de la plage de Rogbané... A cette liste s’ajoutent les noms du gouverneur de la ville de Conakry et du président de la délégation spéciale de Ratoma, Sékou Batouta Camara.
Kerfalla Kourouma pour GCI
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