
Qu’à cela ne tienne : on se l’arrache dans les pays émergents, moyennant des rétributions allant de 50 000 à 150 000 euros le speech d’une demi-heure. Les démêlés judiciaires de l’ex-patron du FMI n’ont pas entamé son aura dans les pays émergents. Depuis six mois, on se l’arrache.
Le livre?? Quel livre??» Anne Hommel, fidèle communicante de Dominique Strauss-Kahn, balaie la rumeur médiatique. Non, son célèbre client ne publiera pas mi-octobre un essai sur l’état du monde. L’éditeur évoqué, Descartes & Cie, confirme que rien n’est fait. Certes, son patron, Marc Guillaume, est un vieux copain de DSK. Tous deux agrégés d’économie, ils sont voisins dans le quartier de Montparnasse et discutent à l’occasion de ce projet de livre. Mais encore faudrait-il que l’auteur pressenti trouve le temps d’écrire. Or l’ex-patron du FMI a un agenda bourré à craquer.
DSK à la tribune, c’est en effet l’assurance de faire un buzz médiatique. Le jeune milliardaire Ding Lei, fondateur du géant chinois de l’Internet NetEase, ne s’y est pas trompé?: en décembre?2011, il a été le premier à faire appel à lui pour animer un colloque sur la crise de la dette dans un palace de Pékin. Invité peu après à Séoul au World Knowledge Forum, organisé par le groupe de médias coréen Maekyung, DSK a été reçu avec tous les honneurs?: avion en première classe (d’autres participants français, comme Jean-Pierre Raffarin, Jean-Louis Beffa ou Thierry de Montbrial, n’ont eu que la business) et suite dans le très chic Sheraton Grande Walkerhill.
Source: http://www.capital.fr/