
Cet ‘’impair’’ diplomatique a provoqué étonnement et déception à Libreville, d’où cette inquiétante ‘’valse’’ politico-diplomatique. Ambassadeur français convoqué au ministère des Affaires Etrangères gabonais et ambassadeur gabonais en France, aussitôt rappelé pour consultation.
Cette agitation diplomatique vise essentiellement à faire comprendre aux ‘’amis français’’ que le PM Valls a cassé quelque chose qui mérite réparation immédiate, dans les formes, la courtoisie et les mots qu’il faut, pour effacer élégamment, la profonde frustration d’Ali Bongo, justement à la veille d’élection où, sa candidature paraissait de l’ordre naturel des choses.
Le diplomate français à Libreville Dominique Renaux, a certainement amorcé déjà, la discrète présentation des excuses. Mais il en faudra certainement plus au président Bongo, pour le calmer et surtout lui permettre de retrouver une certaine dignité, après ce qu’il considère comme un réel affront.
En effet, laisser tout banalement entendre que le president Ali Bongo, n’aurait pas été élu “comme on l’entend’’, face à un humoriste qui semblait s’offusquer de sa présence le 11 janvier 2015 à Paris, pour manifester en faveur de Charlie Hebdo, est une terrible gifle politique dont l’opposition gabonaise se délecte, en remettant sur le tapis de la contestation, la problématique électorale et le dialogue national.
Mais comme dit ce proverbe africain : “le vieillard qui met le feu à sa barbe, doit savoir comment l’éteindre.” Alors, à Valls de jouer !
Maria de BABIA pour GCI
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