
« Je suis un militant de première heure du Rassemblement du Peuple de Guinée, RPG arc-en-ciel et j’attends une décision du ministre Ibrahima Kourouma, qui doit m’affecter à un poste. J’ai appris que mon dossier est en instance et je suis sûr qu’il attend lui aussi la recomposition du gouvernement pour le signer... ».
Comme eux, ce sont de nombreux compatriotes qui attendent d’être satisfaits mais qui se trouvent être bloqués par l’immobilisme instauré par l’atmosphère d’attentisme en vigueur, depuis le lancement de la campagne électorale en septembre 2015. Portant ainsi un coup dur aux nombreux chantiers, aux activités commerciales et administratives du pays. Faute de pouvoir d'engager l’Etat, les ministres se contentent de gérer les affaires courantes, conformément à des consignes qui seraient ''venues d’en haut''. S’ils ne passent pas leurs temps à consulter les marabouts capables, selon eux, de refaire leur destin en conjurant les mauvais sorts.
Cette situation se répercute sur les activités au quotidien et amène les Guinéens, travailleurs ou non, à tirer le diable par la queue. A propos, plusieurs observateurs pointent un doigt accusateur sur le chef de l’Etat, qui condamnerait à leur avis, ses compatriotes à vivre dans une situation de précarité, en attendant l'investiture du 21 décembre 2015. Alors que certains caciques du RPG estiment qu’il vaut mieux s’en prendre aux lois guinéennes qui exigent deux mois entre la date du scrutin présidentiel et l’investiture du chef de l’Etat.
En attendant le pays tourne au ralenti et rien ne semble marcher jusqu’au moment où le chef de l’Etat décidera de la relance effective des activités.
Kerfalla KOUROUMA pour GCI
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