
Par ailleurs, un autre habitant de la CU de Kaloum a dit : ‘’Nous étions réunis au salon en train de regarder la télé, quand nous avons ressenti soudainement de brusques secousses qui ont fait tomber certains effets classés dans la bibliothèque. Au départ, tout le monde était pris de panique, mais c’est les personnes qui étaient dehors qui nous ont finalement dit que c’était un tremblement de terre qui vient de secouer la capitale et ses environs".
A préciser que suite à ce séisme, plusieurs attroupements se sont formés dans les rues des différents quartiers de la capitale guinéenne pour commenter ce phénomène rarissime.
De l’avis de plusieurs géologues guinéens qui manquent d’équipements pour mesurer les séismes, ces quinze dernières années, de multiples secousses de faible magnitude ont été enregistrées dans certaines préfectures de la Basse Guinée, la Haute Guinée, la région forestière et surtout dans la capitale guinéenne, où des maisons actuellement en construction ne tiennent pas compte des normes de construction exigées par le ministère de l’Habitat.
En 2012, pendant le mois de Ramadan, des séismes de faible magnitude sur l’échelle de Richter ont été ressenties mardi, 07 août dans la ville de Kérouané en Haute Guinée, et jeudi, 09 août de la même année dans la ville de N’zérékoré, au sud-est du pays.
L’année dernière à N’zérékoré, la première secousse a eu lieu aux environs de 01H00 GMT du matin, tandis que la seconde s'est déroulée vers 05H00 GMT du matin, au moment où les fidèles musulmans prenaient leur repas avant d'entamer la 21ème journée de jeûne.
A rappeler, qu’en 1983, un tremblement de terre d’une forte magnitude (6 à l'échelle de Richter) a secoué toute la Guinée causant d’importants dégâts matériels et de nombreuses victimes dans la sous préfecture de Koumbia, préfecture de Gaoual, au nord-ouest du pays. Les habitants de cette localité, considérée comme épicentre n’ont pourtant rien ressenti de cette secousse dans la nuit de ce samedi, 22 juillet 2013.
MKC/AND/AB/ST