
De Lambanyi à Donka, de Cosa à Madina, des embouteillages à l’infini et des jeunes pas peu fiers de leur ‘’travail’’. Du côté de Bonfi, une voiture en flammes et même du béton renversé sur la chaussée. Ils exigent à coups de slogans la réouverture des classes ce jour. Ils s’en fichent qu’hier nuit, les autorités soient parvenues à un accord avec les syndicalistes, ils veulent tout simplement que les cours reprennent.
Au passage, l’on entend aussi des jeunes qui exigent la libération de leur idole, Eli Kamano, en garde à vue préventive depuis dimanche, parce que justement, il avait menacé de descendre dans la rue, « de marcher sur l’autoroute » pour dénoncer le laxisme concernant les questions éducatives.
En attendant, on se demande, comment des syndicalistes bloqués chez eux vont pouvoir présenter à leurs mandants, les résultats attendus de leurs négociations avec les autorités. Dans ces conditions, on devra encore attendre avant d'entendre le mot d'ordre de levée de grève des syndicats.
Momo SOUMAH pour GCI