MEDIA: Espace TV sur satellite ce jour!

Espace TV émet depuis ce vendredi 9 août à partir de 11 heures GMT, nous a précisé Lamine Guirassy qui est le promoteur principal du dernier du paysage médiatique guinéen. En l’absence de la licence locale, Espace TV délocalise son signal à Paris et sera diffusée via le satellite SES-5. Ce qui lui permettra d’être suivie dans une quarantaine de pays africains, soit 70 % du continent. En termes d’audimat, c’est plutôt une aubaine. Mais la Guinée manquera paradoxalement à la liste, parce que justement les autorités guinéennes auraient exercé une pression sur Canalsat qui se proposait de relayer les programmes d’Espace TV en direction notamment des téléspectateurs guinéens. Lamine Guirassy que notre rédaction a eu au bout du fil tient cependant à mettre la balle à terre. « Il ne s’agit nullement d’un quelconque défi que nous nous proposons de relever», nous confie-t-il ... 23:40 9-8-2013

« Il ne s’agit nullement d’un quelconque défi que nous nous proposons de relever», nous confie-t-il notamment à propos du lancement de cet autre médium du Groupe Hadafo Communication. Selon lui, « c’est parce que nous étions tenus par les engagements avec en occurrence l’opérateur qui devait nous propulser sur le satellite ».Ceci dit, Lamine ne désespère pas quant à l’obtention d’une licence au niveau local.
Pour autant, il se dit déjà prêt à aller au devant des défis que requiert l’avènement de cette télévision dans l’environnement plus concurrentiel qu’est l’espace médiatique africain. « Je crois que tout se passe dans la tête. Si on part du principe que la concurrence à l’international est plus rude, on est mort avant le départ. En ce qui nous concerne, nous entendons trouver notre place comme l’ont fait du reste TFM ou encore 2STV. Sans oublier que la diaspora guinéenne est une cible à ne pas négliger ».
Pour autant, les promoteurs de cette nouvelle télé ont dû procéder à quelques réajustements dans le programme pour tenir compte de cette réalité qui n’était pas forcément prévue au départ. En sorte que, confie encore Lamine Guirassy, « quand nous aurons la licence, on aura deux signaux. Un pour l’international et un autre pour le local. Pour les éditions d’informations, on aura une à dimension nationale et une autre pour le public international ».

Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info

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