
D’ici 2030, presque 3,3 millions de personnes mourront d’une maladie cardiovasculaire. Selon les projections, ces maladies devraient rester les premières causes de mortalité. Selon les statistiques de l’OMS, en Afrique plus de 40% d’adultes seraient hypertendus dans plusieurs pays.
En Guinée, l’enquête du Fouta Djallon en 2005, avait trouvé que 43% des adultes de la ville de Labé étaient hypertendus contre 14% en milieu rural à Fellokoundara.
L’enquête réalisée en 2009 au niveau de la population générale à Conakry et en Basse Guinée, tant en milieu urbain qu’en milieu rural pour la surveillance des maladies non transmissibles et de leurs facteurs de risque, a permis d’obtenir des données intéressantes qui seraient entre autres, le niveau élevé de tension artérielle notamment, 107,9% sont des personnes âgées de 45 à 65 ans et entre 45 à 65 ans sont parfois des sujets non diagnostiqués.
Les facteurs de risques également présents sont entre autres, le niveau de cholestérol au dessus des normes requises et le taux élevé de glycémies, une prévalence élevée de tabagisme au niveau de la population, un niveau non négligeable de consommation d’alcool, une baisse de consommation de fruits et de légumes, un faible niveau de pratique du sport et d’activités physiques.
Ces données concernent la majorité des personnes âgées et dont le niveau élevé de vulnérabilité de ce groupe d’âge aux maladies non transmissibles.
A rappeler, que l’Hypertension accroit le risque de crise cardiaque, d’accident cérébral et d’insuffisance rénale. Elle peut causer aussi la cécité et l’insuffisance cardiaque si elle n’est pas traitée, elle peut causer aussi les risques de complication et aggraver les facteurs de risque cardiovasculaires supplémentaires.
Ces facteurs restent les points d’entrée de plusieurs maladies graves.
L’hypertension artérielle ou augmentation de la pression artérielle affecte déjà un milliard de personnes dans le monde et constitue une source de préoccupation majeure dans la région africaine.
AGP